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Interview de Maître Deng Shi Hai (鄧時海老師) , de la sixième génération de transmission de l’École de Yang Taiji.

COMMENT DEFINIR LE TAIJIQUAN?logocropcrop

Interview de Maître Deng Shi Hai(鄧時海老師), de la 6ème génération de transmission de l’école Yang Taiji, réalisée par l’Association des Arts Martiaux de Yang Taiji de France (AAMYTF) publiée sur le site de l’association en mars 2012.

« AAMYTF : « Pourquoi faire du taijiquan (ou taïchichuan) plutôt que de la danse ou de la course à pied ? »

Maître Teng Shi Hai : « La différence réside dans l’esprit. Il faut apprendre les applications martiales du taijiquan, mais pour n’en retenir que l’esprit ou la quintessence. Si l’on pouvait retirer du taijiquan cet esprit, ce ne serait plus du taijiquan mais de la danse. L’esprit d’un mouvement est son yi ou son intention. Un mouvement guidé par l’intention devient « lisible » grâce à une structure corporelle correcte.

AAMYTF : « On dit que de tous les arts martiaux, c’est le taijiquan qui a le mieux duré à travers le temps, pour quelles raisons ? «

Maître Teng Shi Hai : « Toujours à cause de l’esprit. Le taïjiquan opère une transmutation de l’essence ou jing au souffle ou qi, et du souffle à l’esprit ou shen. La pratique du taijiquan permet ces transmutations immatérielles, mieux que tout autre art martial, pour les raisons suivantes:
– Le renforcement des jambes.
– L’alliance particulière des mouvements et de la respiration, les mouvements de taïjiquan permettent une respiration à la fois fine et profonde.
– L’influence positive de développement de la pratique corporelle de l’enchaînement sur la pensée, et réciproquement.
– La pensée taoïste, indissociable du taijiquan, ne fait pas de différences entre « interne » et « externe ». Il y a des arts martiaux qui conduisent les pratiquants à extérioriser l’esprit en-dehors d’eux-mêmes comme s’il s’agissait de combattre un adversaire, et ceux qui, comme le taïjiquan, conduit les pratiquants à l’intériorisation.

Suite de l’interview sur le site de l’AAMYTF

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